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  • NON à la réforme Prévoyance-vieillesse 2020!

    NON à la réforme Prévoyance-vieillesse 2020!

    Les militant-e-s socialistes genevois-es, réuni-e-s le 5 avril en Assemblée générale, ont décidé de rejeter la réforme Prévoyance-vieillesse 2020. Elles-ils ont estimé que celle-ci amenait peu d’avancées et qu’il était difficile, dans un canton comme le nôtre, de la soutenir. Par ailleurs, les Socialistes genevois-es ont voté un soutien au référendum qui vient d’être lancé par les syndicats.

    Les militant-e-s du Parti socialiste genevois ont décidé de dire NON à la réforme Prévoyance-vieillesse 2020 tout en saluant le combat de leurs élu-e-s à Berne, qui ont évité une réforme de pur démantèlement, comme souhaitée par les partis de la droite dure. Les Socialistes genevois sont convaincus que les arguments en faveur de la réforme ne corrigeront pas les inégalités qu’elle va engendrer, notamment entre les retraité-e-s actuel-le-s et les futur-e-s retraité-e-s. De plus, la question de l’égalité entre femmes et hommes a été au cœur des débats : l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes, sans aucune compensation pour corriger les inégalités salariales existantes, a poussé les militant-e-s à rejeter la réforme.

    La situation économique à Genève est difficile pour les familles de la classe moyenne et les milieux défavorisés qui voient leur budget diminuer sous le poids de dépenses de plus en plus lourdes concernant l’assurance maladie et le logement. La réforme apporte peu de solutions pour résoudre les problèmes de la précarité. Les personnes les plus modestes au bénéfice des prestations complémentaires AVS-AI ne profiteront pas de la hausse de 70 francs de la rente AVS puisque ces prestations baisseront d’un montant équivalent. Non seulement un grand nombre de personnes ne trouvent plus de travail après un certain âge, mais encore la numérisation de l’économie menace bon nombre d’emplois; augmenter l’âge de la retraite dans ces conditions n’est donc pas acceptable.

    Le Parti socialiste genevois rappelle que le peuple genevois avait refusé, en 2010, une baisse du taux de conversion des avoirs du 2ème pilier, et accepté, le 25 septembre 2016, l’initiative AVS+ pour augmenter les rentes de 10%. Les Genevois-es ont ainsi prouvé leur attachement à l’assurance sociale de solidarité, qui demeure le système le plus stable et le plus équitable entre les générations. Par conséquent, la solidarité du système de retraite doit être renforcée, sans détériorer la situation des retraité-e-s. C’est la raison pour laquelle les Socialistes genevois-es estiment qu’elles-ils doivent se joindre aux référendaires pourqu’un système équilibré de retraite soit mis en place afin de garantir des prestations qui permettent à toutes et tous de vivre dignement.

  • Couper dans la formation ou la recherche pour financer des routes: NON!

    Couper dans la formation ou la recherche pour financer des routes: NON!

    Les Socialistes genevois appellent à voter NON à la création d’un Fonds pour les routes nationales et pour le trafic d’agglomération ( FORTA ), car ce projet est déséquilibré et entraînera des coupes massives dans les prestations à la population.

    Aujourd’hui, au niveau national, il existe un Financement spécial pour la circulation routière ( FSCR ) qui est alimenté par 50 % du produit de l’impôt sur les huiles minérales ainsi que par la totalité du produit de la surtaxe sur les huiles minérales et de la vignette autoroutière.

    Les Socialistes ne s’opposent pas au principe de ce nouveau fonds, puisqu’il était la contrepartie négociée à la création du fonds pour les infrastructures ferroviaires votée en 2014, mais remettent en question son financement. Avec ce fonds, la participation de la Confédération augmente drastiquement. 650 millions de francs seront directement financés par l’Etat et 200 millions proviendront des consommateurs, par une augmentation de 4 cts/litre sur les huiles minérales.

    Un NON pour mieux appliquer le principe du pollueur-payeur

    Le Parti socialiste genevois estime que le principe du pollueur-payeur doit être mieux appliqué en faisant participer les utilisateurs-trices de la route, de manière proportionnée, à l’entretien et l’exploitation des infra-structures routières. Les revenus de la Confédération alloués aux prestations publiquesne doivent pas servir à exonérer les utilisateurs-trices de la route de leurs obligations.

    Pour les Socialistes, il ne fait aucun doute que la majorité de droite du Parlement fédéral profitera de cette modification pour couper dans les budgets alloués à la formation, à la recherche ou encore aux transports publics, raison pour laquelle il faut refuser ce fonds.

  • Votations du 5 juin: De nouvelles économies sur le dos de la classe moyenne? Non merci! Sans façon.

    Les Socialistes appellent à voter NON à la loi sur l’imposition des personnes physiques (Imposition d’après la dépense selon le droit fédéral harmonisé) soumise à la population genevoise le 5 juin 2016.

    Cette modification de la loi sur les personnes physiques représente un manque à gagner considérable pour le canton de Genève. Cette modification législative vise à réguler l’imposition des forfaitaires fiscaux. Les forfaits fiscaux, appelés dans la loi « imposition selon la dépense », sont de très grands rabais d’impôts. Ils sont octroyés uniquement à des personnes particulièrement fortunées, d’origine étrangère et qui n’exercent pas d’activité lucrative en Suisse. Celles-ci, contrairement au citoyen lambda, ne déclarent ni leur revenu, ni leur fortune, mais paient un impôt sur leur «dépense».

    La Confédération oblige aujourd’hui les cantons à imposer la fortune des forfaitaires fiscaux. Pour ce faire, le Conseil d’Etat a retenu la solution minimale de ce qui est prévu par la loi fédérale. Ce choix politique permet à un nombre plus important de riches contribuables d’échapper à l’impôt ordinaire et de payer un montant ridicule par rapport à leurs revenus et fortune effectifs.

    Ces cadeaux d’impôt léseront les Genevois-e-s, car ils priveront le Canton de 65 millions de recettes fiscales supplémentaires (autant d’argent en moins pour les écoles, l’hôpital, la sécurité, etc.). Si le modèle lucernois ou saint-gallois avait été choisi, ces 65 millions de pertes auraient pu être évités.

    Compte tenu de la situation financière de l’Etat de Genève (13 milliards de dette), et de la réforme de l’imposition des entreprises (RIE III) qui pourrait entraîner 500 millions de pertes supplémentaires, il est tout a fait irresponsable de se priver de recettes fiscales. Sans compter que les solutions envisagées par le Conseil d’Etat pour y faire face, se résument à faire des économies sur le dos de la classe moyenne et des plus pauvres.