Étiquette : fédérales

  • NON à l’initiative «Vache à lait»

    NON à l’initiative «Vache à lait»

    Celle que l’on appelle l’initiative «vache à lait» veut encore plus d’argent pour la construction des routes. Elle creuserait ainsi un gouffre financier de plusieurs milliards dans la caisse fédérale. Cet argent manquerait ailleurs. De douloureux exercices d’économies dans la formation, l’aide au développement ou les transports publics dans les agglomérations seraient inévitables. De plus, l’initiative chamboule avec désinvolture notre mode éprouvé de financement des transports.

    Des coupes dans la formation et les transports publics

    Un Oui creuse chaque année un trou de 1,5 milliard dans la caisse fédérale. Cela entraîne des coupes pour des missions importantes, comme la formation, l’aide au développement ou les transports publics dans les différentes régions. En cas de OUI, il faudra économiser 250 millions dans le domaine des transports, ce qui concerne avec une acuité particulière les régions rurales. Les charges seront transférées sur les cantons, qui réagiront également par des programmes d’économies. La formation et la recherche sont, aujourd’hui déjà, exposées à un impératif urgent d’économies. L’initiative entraîne une perte de 350 millions supplémentaires. Les programmes d’économies supplémentaires devraient être mis en œuvre déjà pendant l’année en cours, en plus de ceux qui sont prévus. Économiser dans la formation dénote une vision à court terme et équivaut à piller notre ressource la plus importante.

    Les automobilistes ne sont pas des vaches à lait

    Depuis la dernière augmentation de la surtaxe sur les huiles minérales – c’était en 1974 –, les prix généraux à la consommation ont augmenté en Suisse d’environ 119%. En réalité, 30 centimes de surtaxe sur les huiles minérales de l’époque n’équivalent plus qu’à 13,7 centimes aujourd’hui. Les automobilistes s’en sortent donc plutôt bien – les qualifier de «vaches à lait» ne correspond tout simplement pas à la réalité. Par ailleurs, dans tous les autres pays de l’Europe occidentale, les taxes dans le cadre du trafic routier sont affectées dans leur intégralité au budget général de l’État (finances publiques).

    Un système qui a fait ses preuves est remis en question

    Le financement actuel des transports a été confirmé par le peuple à plusieurs reprises et jouit d’une légitimité démocratique. Il n’y a aucune raison de le remettre en question. Tandis que l’extension de l’infrastructure ferroviaire est financée entre autres par des prix plus élevés des billets, les automobilistes ne doivent pas participer au développement des routes nationales. Cela contredit les principes du pollueur-payeur et du demandeur-payeur. En cas de OUI, des transferts du rail vers la route sont à prévoir. Une multiplication des routes mène à plus de trafic, d’embouteillages, de bruit (nuisances sonores), d’occupation des surfaces et de pollution atmosphérique. La plupart des embouteillages se forment dans les agglomérations. Dans ces zones-là, on n’a pas besoin d’une prolifération du béton, mais d’une promotion ciblée des transports publics, du trafic piétonnier et cycliste ainsi que d’une planification et d’une régulation intelligentes du trafic.

    Une augmentation des moyens a déjà été décidée

    Une curée sur la caisse fédérale – comme celle que représente l’initiative – n’est pas nécessaire. Comme on l’a fait pour le rail en instituant le fonds pour les chemins de fer avec le projet FAIF (projet de financement et aménagement de l’infrastructure ferroviaire), il faut créer le fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération. Au cours de la session de printemps, le Conseil des États a donné son feu vert à 700 millions de plus par an pour la construction des routes. La demande des initiant-e-s – plus de moyens pour la construction des routes – a ainsi déjà trouvé satisfaction. L’initiative rate complètement sa cible et remet complètement en question le FAIF (financement et aménagement de l’infrastructure ferroviaire): le financement partiel par l’impôt sur les huiles minérales, clairement accepté par le souverain, serait remis en question.

  • Votations du 5 juin: NON à l’initiative fédérale qui attaque les services publics suisses!

    Votations du 5 juin: NON à l’initiative fédérale qui attaque les services publics suisses!

    L’initiative «Pro Service Public» («En faveur du service public») affaiblit ce qu’elle prétend promouvoir. En cas de oui, aucun timbre ne verra son prix baisser, les WC des trains ne seront pas plus propres et aucune connexion à Internet ne gagnera en rapidité. Malgré cette absence de bénéfices, certains prennent le risque de mettre en péril une offre unique à l’échelle mondiale.

    Des questions cruciales sont laissées sans réponse

    En Suisse, le service public est l’histoire d’une réussite et il assure la cohésion de notre pays. L’égalité des chances en ce qui concerne l’accès aux prestations et aux meilleurs prix, une excellente qualité des services dans toutes les régions et une disponibilité continue et généralisée sont des éléments d’importance centrale. La pression sur les salaires (« dumping » salarial) et le « dumping » social doivent eux aussi être exclus. Le terme « service public » implique une utilisation respectueuse des ressources naturelles et un investissement dans des offres qui ne sont peut-être pas payantes à court terme, mais qui à long terme produisent un effet sur l’économie et font figure d’exemples. L’initiative ne dit malheureusement pas un mot de tous ces points.

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  • Le PS de Vernier s’engage pour les votations du 28 février

    Avec 12 objets, les prochaines votations du 28 février 2016 seront primordiales pour l’avenir de notre pays, que ce soit en terme sociaux, financiers ou d’ouverture politique.

    Les derniers sondages de la RTS l’ont montré la semaine dernière, le peuple suisse est pour l’instant mal informé des enjeux. Preuve en est, les trois initiative populaires soumises au vote, pourraient être acceptées…. du jamais vu! Le Parti Socialiste de Vernier sera présent pour ces différentes campagnes qui s’annoncent difficiles et intenses.

    Stands du Parti Socialiste de Vernier:
    6 février de 10h-12h: Coop de Vernier

    20 février de 10h-12h: Centre commercial du Lignon

    Une action aura également lieu le 8 mars, à 18h au Lignon, à l’occasion de la Journée internationale des femmes. Le même soir à 19h30, un échange unique sur le thème: Femmes et migrations: de l’exil à la précarité? organisé par la Ville de Vernier.

    Vous trouverez ci-dessous les mots d’ordre du Parti Socialiste genevois pour les prochaines votations fédérales et cantonales du 28 février et votés à l’Assemblée générale du 9 décembre 2015.

    Votations fédérales:

    1. Acceptez-vous l’initiative populaire «Pour le couple et la famille – Non a la pénalisation du mariage »? NON
    2. Acceptez-vous l’initiative populaire «Pour le renvoi effectif des étrangers criminels (initiative de mise en oeuvre) »? NON
    3. Acceptez-vous la modification de la loi fédérale sur le transit routier dans la région alpine (LTRA) (Réfection du tunnel routier du Gothard)? NON
    4. Acceptez-vous l’initiative populaire «Pas de spéculation sur les denrées alimentaires »? OUI

    Votations cantonales:

    1. Acceptez-vous l’initiative populaire 150 «Pas de cadeaux aux multinationales : Initiative pour la suppression des allégements fiscaux »? OUI
    2. Acceptez-vous la loi modifiant la loi sur l’imposition des personnes morales (Contreprojet a l’IN 150)? NON
    3. Question subsidiaire : Si l’initiative (IN 150 «Pas de cadeaux aux multinationales : Initiative pour la suppression des allégements fiscaux ») et le contreprojet sont acceptés, lequel des deux a-t-il votre préférence ? IN 150

    4. Acceptez-vous la loi constitutionnelle modifiant la constitution de la République et canton de Genève (Cst-GE) L11321? OUI
    5. Acceptez-vous la loi modifiant la loi générale sur le logement et la protection des locataires (LGL)? NON
    6. Acceptez-vous la loi modifiant la loi d’application de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LaLAMal)? NON
    7. Acceptez-vous la loi modifiant la loi sur les prestations complémentaires cantonales (LPCC)? NON
    8. Acceptez-vous la loi ouvrant un crédit d’ouvrage de 20 869 000 F pour la reconstruction d’un bâtiment de stationnement de troupe sur le site de Meyrin-Mategnin contribuant à la libération du site des Vernets pour la construction de logements ? OUI