Étiquette : parti socialiste genevois

  • Coup de projecteur sur Marko Bandler, candidat au Grand Conseil

    Coup de projecteur sur Marko Bandler, candidat au Grand Conseil

    Marko Bandler
    43 ans, Responsable du service de la cohésion sociale, député suppléant au Grand Conseil, habitant du Lignon. Dans mon action politique, je m’engage au quotidien pour la défense des quartiers populaires et pour le vivre-ensemble. Notre ville et ses habitant-e-s doivent être défendu-e-s, que ce soit en termes de logement, de mobilité, d’aménagement ou de prestations sociales. En tant que socialiste, je me bats pour que les classes moyennes puissent faire sereinement face au quotidien et ne pas voir leur pouvoir d’achat injustement sacrifié face au coût de la vie (assurances, loyers, etc.). Mon quotidien professionnel me montre que nul n’est aujourd’hui à l’abri de la précarité. Une fiscalité plus juste, des prestations sociales étendues, des moyens pour l’école, pour l’emploi, pour le soutien aux plus fragiles et aux plus vulnérables, voilà quelques-unes des valeurs que je défends au Grand Conseil et que je veux continuer à porter!

    → Toutes et tous les autres candidat-e-s socialistes au Grand Conseil sur http://www.ps-ge.ch/candidats

  • Votations: « Les Genevois ont voulu une meilleure protection des travailleuses et des travailleurs le dimanche »

    Votations: « Les Genevois ont voulu une meilleure protection des travailleuses et des travailleurs le dimanche »

    Communiqué de presse du Parti Socialiste genevois du dimanche 27 novembre 2016

    Initiative « sortir du nucléaire »

    Les Socialistes prennent acte du refus de l’initiative au niveau national, néanmoins, ils saluent le très bon score à Genève, prouvant une fois de plus que notre canton est l’un des plus progressiste en matière d’environnement. Presque 60% des Genevois-es ont exprimé aujourd’hui qu’ils-elles étaient prêt-e-s à renoncer à une technologie dangereuses et dépassée. C’est un très beau résultat pour toutes  et tous nos militant-e-s qui se sont investi-e-s dans cette campagne.

    En refusant de s’engager sur une temporalité de sortie du nucléaire, le Conseil fédéral laisse planer le doute quant à sa volonté d’aller vers une transition énergétique. Les Socialistes genevois craignent que  sa a stratégie énergétique 2050 » ne soit qu’un catalogue de bonnes intentions pour repousser des échéances essentielles face à l’urgence environnementale. Si la diminution de la consommation  d’électricité est une bonne chose, miser, par exemple, sur une réduction des émissions de C02 sans mesures contraignantes revient à réduire la problématique énergétique à une simple question de principe. La fermeture programmée et échelonnée des centrales aurait permis de répondre aux problèmes de sécurité dans notre pays Où la population vit au plus près de centrales dont la vétusté est avérée. Le Conseil fédéral doit, dès à présent, clarifier ce qu’il entend par une « sortie réfléchie » du nucléaire; e est une nécessité pour agir et éviter que les promesses soient balayées.

    Le Parti socialiste genevois continuera à travailler avec ses partenaires de l’Alternative pour défendre la mise en oeuvre d’une transition énergétique qui utilise des technologies innovantes, tant en termes de  production que de commerce, afin de réduire l’empreinte écologique de la Suisse et développer de  nouveaux emplois. dont notre canton a un besoin aigu.

    Votation cantonale

    Défense des employé-e-s

    Les Genevois-es ont décidé de reconnaitre les droits des travailleurs-euses de la vente en conditionnant une ouverture dominicale limitée des magasins à la signature d’une convention collective de travail  obligatoire à toute la branche. Le Parti socialiste genevois salue cette avancée, dans un secteur où un tel accord n’est actuellement pas généralisé. Les électeurs.trices ont fait le choix de la cohésion sociale en exprimant leur volonté de garantir les droits des travailleurs-euses.

    Notre canton connait un taux de chômage élevé et les pressions exercées sur les salarié-e-s sont extrêmement fortes, engendrant souffrance et maladies associées au travail. Il est donc fondamental
    d’assurer des salaires dignes et des conditions de travail satisfaisantes en termes d’horaires et de relations professionnelles. Cette votation prouve que les Genevois-es ont compris qu’une extension de  l’ouverture des magasins devait s’accompagner de mesures pour résoudre les problèmes dus à cette flexibilité accrue imposée par les employeurs,

    Les Socialistes resteront attentifs à ce que l’Etat s’assure que les engagements soient respectés par les employeurs, et à ce qu’il prenne des mesures en cas d’infractions. Le Parti socialiste genevois s’engage  à poursuivre son combat pour la défense de tous et toutes les travailleurs-euses afin d’étendre les conventions collectives de travail et faire des propositions pour lutter contre la précarisation des conditions de travail.

  • Sortie du nucléaire: « la transition électrique a un potentiel de près de 10’000 nouveaux emplois »

    Sortie du nucléaire: « la transition électrique a un potentiel de près de 10’000 nouveaux emplois »

    Les Socialistes appellent à voter OUI à une sortie programmée du nucléaire le 27 novembre prochain car, depuis Tchernobyl en 1986 et Fukushima en 2011, nous savons que la technologie nucléaire est peu maîtrisable et qu’un accident nucléaire peut avoir des conséquences catastrophiques pour un pays, tant en termes de santé publique que de coûts financiers.

    La catastrophe de Fukushima a coûté au Japon plus de 200 milliards de francs; et plus de 100’000 personnes ont dû être évacuées. Afin d’éviter ces drames, l’initiative demande l’interdiction de construire et d’exploiter toute nouvelle centrale nucléaire. Elle exige une limitation d’exploitation maximale à 45 ans pour les centrales existantes et l’arrêt progressif des centrales nucléaires d’ici 2029.

    Les centrales nucléaires tournes avec des pressions, des températures et une radioactivité très élevées, qui provoquent une usure du matériel et de la mécanique. Or, la Suisse compte 5 centrales nucléaires, dont trois sont parmi les plus vieilles centrales nucléaires du monde. Sa centrale de Beznau 1 a 47 ans (!), Beznau 2 et Mülheberg sont exploitées depuis 45 ans, alors que partout ailleurs les centrales cessent leur activité après une trentaine d’années. Nos centrales font courir un risque important à la population en raison de leur ancienneté et de l’usure de leurs matériaux. En effet, certains éléments du réacteur ne peuvent pas être remplacés, comme la cuve sous pression qui contient des barres de combustibles. Au vu de la vétusté de nos centrales, le risque d’un accident majeur en Suisse n’est donc pas impossible.

    D’un point de vue économique, l’électricité nucléaire est beaucoup plus chère que l’électricité hydraulique. De plus, les coûts d’exploitation et d’élimination des déchets radioactifs sont extrêmement élevés. Le combustible d’uranium, présent dans la croûte terrestre et nécessaire au combustible nucléaire, n’est pas illimité et son extraction coûte des milliards à la Suisse. Les centrales de Gösgen et Leibstadt devront investir 1 milliard de francs dans les 10 prochaines années, sil elles veulent continuer à être exploitées. L’initiative exige la mise en place d’une transition énergétique basée sur des économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables, comme l’électricité éolienne ou solaire dont les coûts de production ne cessent de baisser, et dont les composants sont entièrement recyclables. La Suisse a montré que cette exigence était réalisable: depuis ces 10 dernières années, le pays a importé et exporté plus d’électricité propre (solaire, éolienne et hydraulique) que ce que produisent les centrales nucléaires suisses. Nous pouvons donc tout à fait remplacer l’électricité nucléaire par de l’électricité propre (produite en Suisse ou importée) comme l’a reconnu le Conseil fédérale dans son projet Stratégie énergétique 2050.

    En termes d’emploi, nous serions gagnants, car la transition électrique a un potentiel de près de 10’000 nouveaux emplois, alors qu’une centrale n’emploie qu’environ 400 personnes:
    Pour garantir notre sécurité, développer des énergies renouvelables et garantir de nouveaux emplois, soutenons l’initiative!

    Site officiel de la campagne…