Étiquette : politique

  • Pour des soins dentaires sans se ruiner!

    Votation cantonale n°1 : Acceptez-vous l’initiative populaire 160 « Pour le remboursement des soins dentaires »?

    Les Socialistes vous invitent à voter OUI, car cette initiative garantit un accès équitable à des soins médicaux essentiels : les soins dentaires. Alors que les tarifs non réglementés ne cessent d’augmenter, nombreux sont les Genevois et les Genevoises à devoir se serrer la ceinture pour traiter leurs problèmes dentaires, voire à y renoncer dans 10 % des cas ! Il n’est pas acceptable qu’à Genève des gens mettent en péril leur santé par des traitements trop tardifs ou par une absence totale de prise en charge. De plus, le dispositif actuel de prévention et de prise en charge de certains soins est nettement insuffisant.

    L’initiative prévoit la mise en place d’une assurance obligatoire pour les soins dentaires ainsi qu’un dispositif de prévention en matière de santé bucco-dentaire. Il ne s’agit en aucun cas de prestations de confort ( blanchiment des dents ou pose de facettes ) mais bien de soins indispensables. En effet, la santé bucco-dentaire fait partie intégrante de la santé en général : une affection mal soignée peut avoir des conséquences graves comme par exemple des maladies cardio-vasculaires. En prenant en charge efficacement et suffisamment tôt ces problèmes, non seulement des ennuis de santé pourront être évités mais il sera également possible de diminuer les coûts de la santé. Cette baisse des coûts sera d’autant plus sensible que les tarifs des soins dentaires, parfois prohibitifs, seront réglementés.

    Cette assurance serait financée de manière similaire à l’AVS ou à l’assurance maternité: paritairement entre l’employeur et l’employé et en complément par l’Etat. La cotisation salariale ne dépasserait pas 1% du salaire. Avec ce système, le principe de solidarité est garanti. Ainsi, cette initiative assurera un accès équitable à des prestations de qualité pour toutes et tous.

  • Coup de projecteur sur Jean-Pierre Tombola, candidat au Grand Conseil

    Coup de projecteur sur Jean-Pierre Tombola, candidat au Grand Conseil

    Jean-Pierre Tombola
    52 ans Adjoint administratif/Etat de Genève, Conseiller municipal, Président de la commission environnement, aménagement du territoire et mobilité. Membre des comités Maison de quartier, Ludothèque, Droits politiques pour les résident-e- s à Genève, membre ASLOCA, ATE, Bateau Genève, SRT Genève. Ingénieur ETS, spécialisé et diplômé de recherche, Master en Action humanitaire, je suis proche des gens et attentif à leurs préoccupations. Issu d’une minorité visible, mon parcours atypique riche d’expériences acquises tant à Genève qu’à l’étranger, me permettra d’apporter un nouveau regard au Grand Conseil. Elu, je défendrai les intérêts des genevois et des verniolans. Je m’engage pour plus de justice sociale face aux inégalités croissantes et à la précarité des familles notamment monoparentales. Je me battrai pour plus d’emplois, de places d’apprentissage, le vivre ensemble et la cohésion sociale.

    → Toutes et tous les autres candidat-e-s socialistes au Grand Conseil sur http://www.ps-ge.ch/candidats

  • J’ai peur. J’ai espoir. Je m’engage

    J’ai peur. J’ai espoir. Je m’engage

    Trump a gagné. Une certaine vision des Etats-Unis et du monde avec lui. Ca ne nous regarde pas nous disent les indifférents. Le choix était entre la peste et le choléra nous disent les cyniques. Mais moi j’ai peur, mais j’ai espoir, donc je m’engage.

    J’ai peur car un homme qui demandait à un conseiller pourquoi on n’utilisait pas plus l’arme nucléaire est président de la principale puissance militaire mondiale.

    J’ai peur car un homme qui n’a cessé d’insulter et de rabaisser les plus vulnérables est président de la première puissance économique mondiale

    J’ai peur car un homme qui prône la haine et l’exclusion est président d’un pays qui s’est bâti sur l’immigration.

    J’ai peur car un homme qui n’a cessé de courtiser les dictateurs et remettre en cause la légitimité de démocraties soeurs est président d’un pays intimement lié à l’Europe.

    J’ai peur car les indifférents sont justement indifférents à l’élection d’un homme qui promet des politiques de haine qui ne sont que trop familières.

    J’ai peur car les trop nombreux cyniques ici en Suisse et en Europe assènent que l’élection d’une femme à la compétence rarement égalée aurait été la même chose que l’élection d’un homme qui affiche avec fierté son ignorance et son manque de culture.

    J’ai peur que ces mêmes indifférents et cyniques acceptent de la même manière l’accession au pouvoir des propagateurs de haines et d’exclusion ici en Europe et en Suisse.

    J’ai peur que l’on tolère la propagation des idées les plus haineuses par accoutumance à des discours de fermeture et de rejet de l’autre.

    J’ai peur de laisser à mon neveu et à ma nièce des leaders politiques qui réveillent les pires instincts de l’humanité.

    J’ai peur que les avertissements de nos grands-parents ne soient pas entendus.

    J’ai peur que demain cette élection vienne nous hanter.

    Mais, j’ai espoir.

    J’ai espoir qu’à force de remettre l’ouvrage sur le métier on puisse changer le monde pour le meilleur.

    J’ai espoir que les forces positives ici et ailleurs puissent encore renverser des montagnes d’indifférence et de cynisme.

    J’ai espoir que l’ouverture, la tolérance et l’acceptation des différences transcendent encore la fermeture, la haine et le rejet.

    J’ai espoir que ma peur se dissipe.

    Mais, surtout je m’engage pour la faire disparaître.

    Je m’engage pour qu’au cynisme et à l’indifférence on oppose les actions en faveur de toutes celles et ceux qui en ont besoin au-delà des différences.

    Je m’engage pour qu’ouverture rime avec opportunités, que tolérance rime avec rencontres et qu’acceptation des différences rime avec développement d’un projet commun.

    Je m’engage parce que je crois qu’aux craintes et problèmes de beaucoup de gens ici et ailleurs des réponses simples et efficaces existent.

    J’ai peur, mais j’ai espoir, donc je m’engage.

    Martin