Étiquette : votations

  • Recommandations du Parti Socialiste genevois pour les votations du 25 septembre

    Recommandations du Parti Socialiste genevois pour les votations du 25 septembre

    Le 21 juin, les militant-e-s socialistes réunis en Assemblée générale, ont voté les mots d’ordre suivants pour les votations du 25 septembre:

    Économie verte: OUI
    AVS+ (augmentation de 10% des rentes AVS): OUI
    Loi sur le renseignement: NON
    Modification constitutionnelle pour les élections majoritaires: OUI
    Modification de la loi sur l’imposition des personnes physiques (LIPP): OUI

  • Résultats Votations: « Nous continuerons de nous opposer à toutes les attaques contre la protection des locataires »

    Résultats Votations: « Nous continuerons de nous opposer à toutes les attaques contre la protection des locataires »

    Communiqué de presse du Parti Socialiste genevois du dimanche 5 juin 2016

    Mobilité

    Le Parti socialiste genevois se félicite de l’acceptation du contreprojet « pour une mobilité cohérente et équilibrée », car il s’agit d’une avancée significative pour le transport et la mobilité dans notre canton. En organisant le territoire par zones, au sein desquelles la mobilité est différenciée selon les usages, le contreprojet favorise le développement de la mobilité douce qui permettra de décongestionner le trafic et de fluidifier la circulation routière.
    Le Parti socialiste genevois prend acte de l’acceptation de la traversée du lac. Si sur le principe, le projet peut sembler séduisant, en période d’incertitude budgétaire et avec une dette cantonale de plus de 13 milliards, le coût de l’ouvrage- estimé à 5 milliards- ne pourra être supporté par le canton seul ; ce d’autant plus que la Confédération a jugé la construction d’une traversée autoroutière du lac inutile. Le Parti socialiste genevois attend donc du Conseil d’Etat qu’il explique dès maintenant comment il entend financer concrètement un tel projet et quelles garanties il donne aux Genevois-e-e pour préserver le paysage et l’environnement et, en termes de santé publique, pour prévenir la population du bruit et de la pollution. Le crédit d’investissement qui sera soumis à votation populaire montrera si le Conseil d’Etat convainc sur le financement.

    Fiscalité

    Le Parti socialiste genevois regrette l’acceptation de la modification de la loi sur l’imposition des personnes physiques. Il souligne l’incohérence du Conseil d’Etat qui a choisi de défendre un modèle fiscal qui va coûter 65 millions de recettes en moins à la collectivité, alors qu’il coupe des millions dans la santé, l’éducation ou le social. Néanmoins, le refus de plus de 46% prouve que les arguments des défenseurs d’une plus juste répartition des richesses et du maintien des prestations publiques touchent de plus en plus de gens à chaque votation. Ce score démontre également le questionnement grandissant des Genevois-e-s envers la politique fiscale menée par la droite et le Conseil d’Etat. Le Parti socialiste genevois continuera à se battre pour garantir des prestations publiques de qualité, nécessaires au maintien des emplois et à la qualité de vie des Genevois-e-s.

    Logement

    Le Parti socialiste genevois se réjouit du score sur la LDTR. Le refus de cette modification législative est un signal fort envoyé à la droite. Les Genevois-e-s n’ont pas été dupes de la malhonnêteté des partis de droite et des milieux immobiliers qui, à coût de centaines de milliers de francs, ont mené une campagne visant à abuser les électeur-trice-s. La droite n’a pas hésité à dévoyer les buts énoncés dans les listes qu’elle a déposées. Les intitulés « association des locataires progressistes» ou encore « plus de liberté pour les locataires », étaient en effet totalement fallacieux. Loin de soutenir les locataires ou de leur conférer plus de liberté en leur facilitant l’accès à la propriété, les milieux immobiliers, cachés derrières ces listes, avaient surtout pour objectif de permettre à de grands propriétaires de spéculer sur les logements locatifs.

    Le Parti socialiste genevois s’opposera systématiquement aux attaques de la droite envers la protection des locataires et continuera à proposer des mesures concrètes pour le logement. Pour répondre à la pénurie de logements que traverse notre canton, le Parti socialiste genevois rappelle qu’il a lancé, avec ses partenaires de l’Alternative, deux initiatives qui visent à instaurer un taux obligatoire de logements locatifs bon marché dans tout projet de construction en zone déclassée. Le logement est une préoccupation majeure de la population; en développant le parc locatif, ces initiatives offrent une solution pour toutes et tous les citoyen-ne-s, quels que soient leurs moyens, et non pas pour une minorité de priilégiés

  • NON à l’initiative «Vache à lait»

    NON à l’initiative «Vache à lait»

    Celle que l’on appelle l’initiative «vache à lait» veut encore plus d’argent pour la construction des routes. Elle creuserait ainsi un gouffre financier de plusieurs milliards dans la caisse fédérale. Cet argent manquerait ailleurs. De douloureux exercices d’économies dans la formation, l’aide au développement ou les transports publics dans les agglomérations seraient inévitables. De plus, l’initiative chamboule avec désinvolture notre mode éprouvé de financement des transports.

    Des coupes dans la formation et les transports publics

    Un Oui creuse chaque année un trou de 1,5 milliard dans la caisse fédérale. Cela entraîne des coupes pour des missions importantes, comme la formation, l’aide au développement ou les transports publics dans les différentes régions. En cas de OUI, il faudra économiser 250 millions dans le domaine des transports, ce qui concerne avec une acuité particulière les régions rurales. Les charges seront transférées sur les cantons, qui réagiront également par des programmes d’économies. La formation et la recherche sont, aujourd’hui déjà, exposées à un impératif urgent d’économies. L’initiative entraîne une perte de 350 millions supplémentaires. Les programmes d’économies supplémentaires devraient être mis en œuvre déjà pendant l’année en cours, en plus de ceux qui sont prévus. Économiser dans la formation dénote une vision à court terme et équivaut à piller notre ressource la plus importante.

    Les automobilistes ne sont pas des vaches à lait

    Depuis la dernière augmentation de la surtaxe sur les huiles minérales – c’était en 1974 –, les prix généraux à la consommation ont augmenté en Suisse d’environ 119%. En réalité, 30 centimes de surtaxe sur les huiles minérales de l’époque n’équivalent plus qu’à 13,7 centimes aujourd’hui. Les automobilistes s’en sortent donc plutôt bien – les qualifier de «vaches à lait» ne correspond tout simplement pas à la réalité. Par ailleurs, dans tous les autres pays de l’Europe occidentale, les taxes dans le cadre du trafic routier sont affectées dans leur intégralité au budget général de l’État (finances publiques).

    Un système qui a fait ses preuves est remis en question

    Le financement actuel des transports a été confirmé par le peuple à plusieurs reprises et jouit d’une légitimité démocratique. Il n’y a aucune raison de le remettre en question. Tandis que l’extension de l’infrastructure ferroviaire est financée entre autres par des prix plus élevés des billets, les automobilistes ne doivent pas participer au développement des routes nationales. Cela contredit les principes du pollueur-payeur et du demandeur-payeur. En cas de OUI, des transferts du rail vers la route sont à prévoir. Une multiplication des routes mène à plus de trafic, d’embouteillages, de bruit (nuisances sonores), d’occupation des surfaces et de pollution atmosphérique. La plupart des embouteillages se forment dans les agglomérations. Dans ces zones-là, on n’a pas besoin d’une prolifération du béton, mais d’une promotion ciblée des transports publics, du trafic piétonnier et cycliste ainsi que d’une planification et d’une régulation intelligentes du trafic.

    Une augmentation des moyens a déjà été décidée

    Une curée sur la caisse fédérale – comme celle que représente l’initiative – n’est pas nécessaire. Comme on l’a fait pour le rail en instituant le fonds pour les chemins de fer avec le projet FAIF (projet de financement et aménagement de l’infrastructure ferroviaire), il faut créer le fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération. Au cours de la session de printemps, le Conseil des États a donné son feu vert à 700 millions de plus par an pour la construction des routes. La demande des initiant-e-s – plus de moyens pour la construction des routes – a ainsi déjà trouvé satisfaction. L’initiative rate complètement sa cible et remet complètement en question le FAIF (financement et aménagement de l’infrastructure ferroviaire): le financement partiel par l’impôt sur les huiles minérales, clairement accepté par le souverain, serait remis en question.