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  • Votations du 5 juin: NON à l’initiative fédérale qui attaque les services publics suisses!

    Votations du 5 juin: NON à l’initiative fédérale qui attaque les services publics suisses!

    L’initiative «Pro Service Public» («En faveur du service public») affaiblit ce qu’elle prétend promouvoir. En cas de oui, aucun timbre ne verra son prix baisser, les WC des trains ne seront pas plus propres et aucune connexion à Internet ne gagnera en rapidité. Malgré cette absence de bénéfices, certains prennent le risque de mettre en péril une offre unique à l’échelle mondiale.

    Des questions cruciales sont laissées sans réponse

    En Suisse, le service public est l’histoire d’une réussite et il assure la cohésion de notre pays. L’égalité des chances en ce qui concerne l’accès aux prestations et aux meilleurs prix, une excellente qualité des services dans toutes les régions et une disponibilité continue et généralisée sont des éléments d’importance centrale. La pression sur les salaires (« dumping » salarial) et le « dumping » social doivent eux aussi être exclus. Le terme « service public » implique une utilisation respectueuse des ressources naturelles et un investissement dans des offres qui ne sont peut-être pas payantes à court terme, mais qui à long terme produisent un effet sur l’économie et font figure d’exemples. L’initiative ne dit malheureusement pas un mot de tous ces points.

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  • Victoire historique du peuple face aux tendances totalitaires de l’UDC

    L’initiative de mise en œuvre de l’UDC est clairement rejetée ! « La société civile s’est mobilisée pour défendre clairement l’Etat de droit, la protection des minorités et l’humanité, face à la xénophobie et aux tendances totalitaires de l’UDC », s’est ainsi réjoui Christian Levrat. Le PS est confiant sur le fait qu’une large alliance peut poursuivre sur cette lancée, notamment pour la votation sur la réforme de l’asile qui sera soumise au peuple en juin, afin de gagner contre l’approche destructrice et dommageable de l’UDC.

    Le PS remercie les centaines de milliers de votant-e-s qui se sont mobilisées en faveur du NON et qui nous permettent aujourd’hui de saluer cette victoire. Grâce aux membres du PS, plus d’un million de journaux de votations ont été distribués ; grâce au PS Migrant-e-s, plus de 100’000 flyers en douze différentes langues ont été partagés. Enfin, un remerciement tout particulier à Hans Stöckli et Paul Rechsteiner, qui ont joué un rôle-clef dans l’impulsion initiale de ce large mouvement.

    Suite à cette nouvelle dynamique, la spirale de radicalisation de l’extrême droite connaît aujourd’hui un coup d’arrêt : la large alliance qui s’est formée lors de cette campagne doit poursuivre sur sa lancée pour les prochaines votations. Ainsi, en juin, la possibilité de renforcer notre Etat de droit sera donnée en votant OUI à la loi sur l’asile.

  • Ce projet de loi précarisera les personnes dont les revenus sont les plus faibles (et notamment nos aînés)

    Votations du 28 février – argumentaire Acceptez-vous la loi modifiant la loi sur les prestations complémentaires cantonales (LPCC)?

    Des revenus faibles

    Aujourd’hui, les personnes bénéficiaires de l’AVS et AI ont le droit à des prestations complémentaires cantonales (PCC) si leur revenu déterminant (rente AVS/AI, LPP etc.) est inférieur à 38’755 CHF par an (dépenses reconnues qui couvrent les besoins vitaux et le loyer). A cela s’ajoute un subside complet d’assurance-maladie, et ce uniquement si le revenu disponible de la personne est inférieur d’au moins 5’796 CHF par an (prime d’assurance cantonale moyenne) de la somme calculée pour couvrir les besoins vitaux et le loyer.

    Un projet visant à précariser les plus faibles

    Le PL 11540 vise à réduire drastiquement ces prestations octroyées aux plus faibles. En effet, le projet de loi exige que les bénéficiaires de ce subside utilisent leur revenu disponible pour payer leur prime d’assurance-maladie. L’Etat lui ne délivrerait qu’une aide du montant que le bénéficiaire ne parvient pas à payer avec son revenu disponible.
    Ce projet de loi amènerait une réduction de l’aide financière de 1 à 5’796 CHF par année. Cette baisse aura de fortes conséquences sur les personnes déjà fortement touchées par la difficulté à faire face à un coût de la vie toujours plus élevé dans notre canton. Ce projet de loi vise donc à précariser encore plus les personnes dont les revenus sont les plus faibles.

    Des calculs déjà bien trop faibles

    Le calcul des revenus complémentaires ainsi que des subsides d’assurance fait fi des réalités de notre canton et il est intolérable de vouloir les diminuer. En effet, dans le calcul des dépenses reconnues le loyer maximum pris en compte n’excède pas 1’100 CHF par mois pour une personne seul et 1’250 CHF par mois pour un ménage de plus d’une personne. La crise du logement dans notre canton a fait flamber les loyers. Comment, dès lors, imaginer trouver un appartement pour 3, 4 personnes ou plus à 1’250 CHF par mois ?
    Les bénéficiaires sont donc amenés à utiliser une part de leur revenu disponible afin de se loger. Amener ces personnes à payer, en plus de cela, leur prime d’assurance-maladie revient donc à nier leur situation et à surestimer grandement leur revenu disponible.

    Faire payer la mauvaise gestion du Conseil d’Etat aux plus faibles !

    Cette mesure toucherait 1’300 ménages et pourrait représenter des pertes de prestations s’élevant jusqu’à 5’796 CHF par année pour une personne seule et jusqu’à 14’159 CHF par année pour un couple avec deux enfants. Ce projet de loi vise uniquement à éviter à une droite dogmatique du Grand Conseil et du Conseil d’Etat de proposer de nouvelles recettes.
    Pour toutes ces raisons et afin de préserver la justice sociale, le Parti socialiste genevois appelle à voter NON à la modification de la loi sur les prestations complémentaires, le 28 février 2016.