Catégorie : Campagnes

  • Pour Genève, deux voix fortes à Berne!

    Pour Genève, deux voix fortes à Berne!

    Des convictions au service de Genève !
    Ouverture, innovation, sensibilités environnementale et sociale. Autant d’atouts que Genève apporte à la Suisse et qui sont portés depuis douze ans par un tandem rose-vert. Lisa Mazzone et Carlo Sommaruga s’engagent pour continuer de faire entendre la voix des Genevois-es au Conseil des Etats, forts de leur capacité de dialogue et de conviction.

    Pour l’égalité
    Les inégalités salariales discriminent encore de nombreuses femmes et la Suisse ne connaît toujours pas de congé paternité. Nous nous engageons pour une vraie égalité, dans les sphères professionnelles et familiales : égalité salariale, congé parental, soutien aux crèches ou meilleures retraites pour les femmes. Nous agissons avec la même conviction contre tout type de discriminations.

    Pour le climat
    Pour relever le défi climatique, un tournant est nécessaire. Le canton de Genève, précurseur, l’a déjà amorcé. Nous nous engageons pour le développement des énergies renouvelables, l’isolation des bâtiments, la finance verte ou la réduction de la montagne de déchets. Créatrice d’emplois durables et de qualité de vie, l’écologie est une chance pour toutes et tous.

    Pour une digitalisation responsable
    La digitalisation de la société et du monde du travail est en marche. Si elle ouvre des opportunités, elle génère aussi précarisation et exclusion. Nous nous engageons pour une digitalisation inclusive, respectueuse des individus et de l’environnement. Des mesures spécifiques seront promues, notamment pour garantir l’emploi aux 50 ans et +.

    Pour une santé accessible
    Le coût des primes d’assurance-maladie grève lourdement le budget des ménages. Les risques d’exclusion du système de santé s’aggravent. Nous nous engageons à défendre les patient.e.s face au lobby des assurances-maladie, pour une réduction des primes et du coût des médicaments. Notre priorité est la préservation du service public, qui garantit l’accès à des soins de qualité pour toutes et tous.

    Pour des logements abordables
    Disposer d’un logement abordable permet de vivre dans la dignité. Nous nous engageons pour un réel contrôle des loyers, contre toute atteinte à la protection des locataires et en faveur d’une protection des personnes âgées contre les résiliations. Une stratégie nationale pour des logements accessibles et en main de coopératives d’habitation sera promue.

    Pour une Suisse ouverte
    L’ouverture de Genève au monde est un atout essentiel pour la Suisse. Nous nous engageons à porter à Berne l’esprit humanitaire et de solidarité qui fait Genève. Nous soutenons notamment l’opération Papyrus, la Genève internationale, la responsabilité des multinationales et des clauses environnementales et sociales dans les accords commerciaux.

    Pour des retraites dignes
    Avec le vieillissement de la population, garantir des rentes dignes aux retraité.e.s actuel.le.s et futur.e.s est plus essentiel que jamais. Nous nous engageons contre la hausse de l’âge de la retraite des femmes, pour l’augmentation des rentes AVS ainsi que la pérennité de leur financement et pour une prise en charge suffisante et de qualité des personnes âgées.

    Pour une mobilité durable
    Le soutien financier de la Confédération est indispensable pour développer la mobilité de demain à Genève. Nous nous engageons en priorité pour le développement du train, des trams et des réseaux vélos et piétons. Pour permettre à chacune et à chacun de se déplacer rapidement dans l’agglomération et en Suisse, tout en diminuant les bouchons, le bruit et la pollution de l’air.

  • Saigner la CPEG ou la soigner? La réponse s’impose!

    Communiqué de presse du 10 avril 2017

    Les groupes parlementaires au Grand Conseil genevois EàG, PS, MCG et Les Verts ont réuni les signatures nécessaires pour la convocation d’une session extraordinaire du parlement, qui se tiendra le 24 avril prochain. Celle-ci sera consacrée à la discussion du projet de loi signé par 45 député·e·s de ces quatre formations politiques, intitulé: « Saigner la CPEG ou la soigner? La réponse s’impose! ».

    Face à la volonté affichée du président du Comité de la Caisse de pension de l’État de Genève, en lien avec le Conseil d’État, de baisser très fortement les rentes à venir, les groupes parlementaires EàG, PS, MCG et Les Verts se sont mis d’accord pour proposer un scénario alternatif, beaucoup moins coûteux pour les finances publiques et pour les assuré·e·s.

    Saigner la CPEG?

    Après une diminution des rentes de 12% en 2014, de 5% (fin 2016), il est aujourd’hui question d’une nouvelle amputation de 15%, soit d’un recul total de plus de 30%…

    En réaction à la démarche de nos groupes parlementaires, le Conseil d’État a annoncé jeudi dernier au Grand Conseil sa volonté de recapitaliser la Caisse et « d’adoucir » un peu la dernière saignée annoncée. À une condition toutefois : que les assuré·e·s acceptent le passage de la CPEG en « primauté de cotisations ». En clair, cela signifie que les actifs·ves cotisants n’auraient plus aucune garantie du niveau de leurs rentes et que l’État se désengagerait par rapport à la CPEG.

    Nous préférons la soigner!

    En réalité, il est possible d’agir de façon responsable en n’exigeant pas que l’État dépense des milliards, tout en défendant beaucoup mieux les intérêts des assuré·e·s. C’est ce que nos groupes proposent.

    En effet, au premier sacrifice du personnel déjà acté par le Comité de la Caisse, soit l’élévation de l’âge de la retraite d’un an, qui représente 400 millions de francs d’engagements en moins, nous proposons d’ajouter une cotisation temporaire de 0,55% sur 12 ans et demi, à la seule charge des assuré·e·s, qui représente l’équivalent de 200 millions de plus, soit un effort total de 600 millions.

    De son côté, l’État injecterait 800 millions, dont 320 pourraient être pris sur la dissolution partielle d’une provision déjà existante, soit un montant de 480 millions à trouver.

    Dans l’intérêt des contribuables et des assuré·e·s

    Notre proposition permettrait de maintenir la CPEG en « primauté de prestations » avec des retraites à hauteur de 60% du salaire assuré, dont la moyenne actuelle est de 3000 francs par mois. La Caisse de pension de l’État de Vaud, mais aussi celle de la Migros, a maintenu ce système… Pourquoi pas celle l’État de Genève ?

    Elle ne coûterait pratiquement rien aux contribuables, puisque l’État pourrait par exemple financer les 480 millions à trouver par un emprunt à long terme (20 à 30 ans) sur les marchés financiers aux taux actuels de 0,5 à 0,6% par an (coût : 2,4 millions par an).

    Nos projections actuarielles très prudentes (cf. graphique joint) montrent qu’avec un taux technique de 2,5%, un rendement annuel moyen de 3,25%, une inflation très faible (indexation des salaires de 0,3% par an) et une croissance des effectifs cotisants de 1% par an (très inférieure à celle des dix dernières années), le suivi du « chemin de croissance » prévu par la loi cantonale serait largement assuré à l’horizon 2030. Au-delà, toute projection devient évidemment plus aléatoire…

  • Initiative: Plus de 9500 signatures pour des logements plus abordables!

    Initiative: Plus de 9500 signatures pour des logements plus abordables!

    La large coalition d’associations et de syndicats qui a soutenu les initiatives du Parti socialiste, d’Ensemble à Gauche, des Verts et de l’ASLOCA favorisant la construction de logement abordables pour toutes et tous, a eu le plaisir de déposer le 14 juillet dernier 9882 et 9569 signatures. Ces deux initiatives ont rencontré un fort engouement populaire qui démontre la grande préoccupation que représente le logement pour les habitant·e·s du canton de Genève et qui annonce d’ores et déjà une campagne de votation intense !

    Alors que 50% de l’ensemble des logements construits dans le Canton de Genève depuis 10 ans sont des appartements à vendre ou des villas, seul 15% de la population peut prétendre à posséder un de ces biens immobiliers. Ces deux initiatives corrigent enfin cette évidente disproportion et permettront d’assurer la construction de nombreux logements accessibles à toutes et tous.

    Après avoir défendu la protection des locataires et lutté contre la flambée des prix sur le parc locatif actuel lors de la votation du 5 juin dernier, les partis de l’Alternative, les syndicats, les coopératives et les associations s’allient à nouveau pour accroître cette fois la proportion de logements accessibles à l’ensemble de la population. Ainsi, nous entendons répondre aux préoccupations tant des locataires en place, soumis aux pressions de leurs bailleurs qu’à celles et ceux qui ne trouvent pas de logement correspondant à leurs besoins.

    Construisons des logements pour toutes et tous

    « Il est temps que le Canton impose la production de logements qui répondent réellement aux besoins de la population : des logements sociaux subventionnés pour les plus modestes, mais également des logements contrôlés et non spéculatifs, détenus par des maîtres d’ouvrage sans but lucratif, pour la classe moyenne. C’est la condition pour rendre réel le droit au logement prévu par la Constitution. » rappelle Carole-Anne Kast, présidente du Parti socialiste et secrétaire générale du Rassemblement pour une politique sociale du logement.

    Selon Christian Dandrès, avocat à l’ASLOCA, « le logement doit répondre aux besoins des habitants, avant d’être une source de profit pour les bailleurs. Or, avec la crise, les milieux immobiliers vont se montrer plus féroces encore qu’ils ne l’ont été durant la dernière décennie. L’initiative « Halte aux magouilles immobilières » et les deux initiatives déposées aujourd’hui sont des instruments indispensables pour rétablir un ratio de logements qui correspondent aux capacités financières de la majorité des genevois et que les locataires puissent lutter à armes moins inégales avec leurs bailleurs ».

    Le logement est un droit, pas une marchandise

    « Ces initiatives vont permettre, outre de construire plus de logements réellement accessibles, de réduire la spéculation immobilière réalisée sur le dos des locataires. Ces lois ont le mérite de remettre le droit au logement au centre des préoccupations à la place du seul profit en augmentant le nombre de logements sociaux et à loyers modérés », explique Pablo Cruchon de solidaritéS.

    Davantage de coopératives

    Delphine Klopfenstein, députée et co-secrétaire générale des Verts, ajoute également que « Ces initiatives sont une belle avancée pour les coopératives, des outils essentiels pour combattre la spéculation et créer des logements bon marché et de qualité, tout en favorisant le lien social. »

    Pour des logements à loyers vraiment abordables

    Du côté de la Ciguë, Ignace Cuttat précise que « Trouver un logement décent est une gageure pour les personnes en formation, et les loyers grèvent lourdement leurs budgets déjà serrés. Cette initiative répond parfaitement à ce problème, notamment en favorisant les coopératives étudiantes qui pourront ainsi construire des logements abordables et de qualité. »

    Davantage de logements sociaux

    Les syndicats soulignent l’importance de construire des logements sociaux. « Genève est un canton riche mais marqué par de profondes inégalités sociales. 40’000 salarié-e-s sur les 250’000 qui résident dans le Canton, dont une part importante de femmes et de migrants, disposent d’un salaire mensuel inférieur à 4600 francs pour un emploi à temps complet. Augmenter la construction de logements sociaux et à loyer modéré est essentiel. » explique Manuela Cattani, présidente de la CGAS.