Catégorie : Vernier

  • Femmes: le Parti Socialiste de Vernier mobilisé pour l’égalité salariale

    Femmes: le Parti Socialiste de Vernier mobilisé pour l’égalité salariale

    Depuis 1981, notre Constitution affirme que l’homme et la femme «ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale » (art. 8 al. 3). Malheureusement, 35 ans plus tard, ce principe constitutionnel n’est pas encore respecté et les inégalités salariales persistent en Suisse : en moyenne, les femmes gagnent actuellement près de 20% de moins que les hommes dans notre pays.

    Si une partie de cet écart peut trouver une explication objective (formation, années de service, expérience,…), 40.9% de cette différence reste inexpliquée. Une telle discrimination n’est pas acceptable. L’adoption de la loi sur l’égalité en 1995 n’a pas permis pour l’heure de résoudre cette problématique.
    Lire l’appel des élu-e-s fédéraux…

    A l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes, le Parti Socialiste de Vernier, peu avant d’aller à la table-ronde Femmes et migrations, de l’exil à la précarité?, a tenu un stand devant le Centre commercial du Lignon. Le parti y a notamment rappelé que si l’égalité est un principe politique admis, l’égalité économique devrait en être le résultat. Pourtant, nous sommes loin de l’avoir atteinte! Aujourd’hui encore, dans notre pays et ailleurs dans le monde, les femmes sont confrontées à des inégalités et des discriminations en raison de leur genre.

    L’engagement pour l’égalité, c’est tous les jours que cela se passe !

    Galerie photo du stand du Lignon:

  • Quartier de l’Etang: soyons exemplaires et responsables !

    Quartier de l’Etang: soyons exemplaires et responsables !

    Le futur quartier de l’Etang va bientôt sortir de terre. C’est un chantier gigantesque, qui va faire appel à des dizaines d’entreprises différentes, faisant travailler chacune plusieurs centaines – voire milliers – d’ouvriers et de personnel spécialisé.

    Les enjeux sont de taille pour Vernier, qui accompagne ce formidable processus de développement avec attention, bienveillance, mais aussi responsabilité. Car, on le sait, les chantiers sont souvent le parent pauvre du droit du travail. Il n’est pas rare qu’on y découvre des travailleurs sans contrats, engagés par des patrons peu scrupuleux, qui augmentent ainsi leurs marges en employant du personnel au rabais ou bien sans les qualifications requises. On l’aura compris, l’enjeu ici n’est pas seulement social, mais également sécuritaire. Voulons-nous hériter d’un quartier mal construit dont les collectivités devront ensuite assumer les coûts, ou bien voulons-nous nous engager pour que les conditions de travail et la qualité qui en découle soient respectées?

    Le Parti socialiste vient donc de déposer la motion M-060 demandant que soient intégrés dans les appels d’offres et contrats du futur chantier les dispositions réglementaires relatives à la protection des travailleurs.

    La motion demande en outre que soit institué un fonds social, par le biais de pénalités financières appliquées aux entreprises éventuellement fautives, destiné à assurer le respect immédiat et effectif des conditions salariales et de travail prévues par les conventions collectives.

    Enfin, la motion demande à ce que les soumissionnaires ou leurs sous-traitants ne fassent l’objet d’aucune sanction ou poursuite pour violation du droit du travail ou quelconque autre interdiction dans le domaine.

    Concrètement, le Parti socialiste invite le Conseil administratif à entamer des démarches avec les partenaires sociaux des métiers du bâtiment pour la mise en œuvre d’un plan de mesures visant au renforcement des contrôles paritaires sur les chantiers de la Ville de Vernier, où ceux dans lesquels celle-ci aura délégué sa maîtrise d’ouvrage.

    Le chantier de l’Etang est un enjeu crucial de développement de Vernier durant cette législature. C’est notre rôle et notre responsabilité de collectivité publique de faire en sorte que les choses se déroulent au mieux. Tant pour la qualité du bâti, que pour le respect du droit du travail. Notre Ville se doit d’être exemplaire et responsable. Le Parti socialiste de Vernier s’y engage!

    Le Partis socialiste profite de ces quelques lignes pour vous adresser ses meilleurs vœux de fin d’année! Nous vous remercions pour votre confiance qui nous permet au quotidien de nous battre pour le bien des habitant-e-s de Vernier

    C’est avec une motivation intacte et l’envie de faire encore plus que nous vous donnons rendez-vous en 2016!

    Bonnes Fêtes à tou-te-s !
    Pour le Parti socialiste de Vernier
    Martin Staub
    Président

  • A Vernier, les élections démarrent sur le pas de la porte (article de la tribune de Genève)

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    Tribune de Genève du mercredi 25 février 2015 – Luca Di Stefano

    A Vernier, les élections démarrent sur le pas de la porte

    photo d'écran de l'article de la Tribune de Genève concernant la campagne de porte à porte du Parti Socialiste de VernierAfin de mobiliser les étrangers et les
    abstentionnistes,les socialistes
    relancent le porte-à-porte

    Châtelaine, entre chien et loup. L’obstacle du digicode franchi, la troupe peut s’éparpiller et remonter une à une les allées du chemin de Maisonneuve. C’est que la campagne électorale en vue des municipalesdu printemps a démarré. Au-delà des sempiternels tracts et affiches aux résultats hypothétiques, à Vernier, le Parti socialiste a entamé une stratégie de porte-à-porte. Après avoir identifié les quartiers les plus abstentionnistes – Vernier affiche les scores les plus mauvais de Suisse en termes de participation – l’objectif est d’ouvrir 2500 portes. Inspirée des têtes pensantes des campagnes de Barack Obama et François Hollande, la méthode est assistée d’un logiciel qui cartographie les lieux de passage, recense les portes closes, celles qui s’ouvrent et les réactions. «Les études montrent qu’un contact humain a 30% de chances de déclencher un processus de vote», note Thierry Apothéloz, maire socialiste de la Commune, en lice pour un quatrième mandat.

    Méconnaissance des droits

    Dans les escaliers de cet immeuble moderne, l’odeur poivrée du curcuma annonce les plats qui mijotent. «Il est difficile de trouver le bon horaire. A 19 h, les gens commencent à manger», s’inquiète Leutrim Hebibi, candidat au Conseil municipal de 21 ans. Lorsque les portes s’ouvrent à lui, il a quelques secondes pour se présenter aux côtés de Ndieme Ndiaye, militante. Bien qu’hésitant, le discours capte au moins l’attention. «D’accord, je vais y réfléchir, accueille une mère de famille. Mais franchement, il y en a marre de payer pour les frontaliers. Qu’ils engagent d’abord les gens d’ici!» La soirée démarre dans les cordes. A l’étage du dessous, une femme âgée referme aussi vite qu’elle a ouvert. «J’ai plus envie de voter. Au revoir.» Son voisin est à peine plus loquace: «Je vote… mais là, je rentre du boulot et je ne pense à rien.» La famille qui parfumeles couloirs est originaire de la Corne de l’Afrique. Ses membres, arrivés en Suisse il y a moins de sept ans, n’ont pas le droit de vote. En réalité la majorité des habitants de ce quartier peut participer à la vie politique locale. «J’étais sûre que je ne pouvais pas, alors je ne me suis jamais vraiment
    intéressée à la chose», s’étonne une jeune mère de famille lusophone. «Plus de la moitié des étrangers avec lesquels nous avons discuté ne connaissent pas leurs droits», font remarquer
    les militants qui écument les paliers depuis plusieurs jours.

    Pas touche aux bulletins

    Alors que la campagne électorale en est à ses balbutiements, entrer dans les immeubles et sonner chez les gens rappelle de mauvais souvenirs à Vernier. En 2007, l’élection au Conseil administratif du MCG Thierry Cerutti était invalidée par le Tribunal administratif puis confirmée par le Tribunal fédéral. Selon les juges, des bulletins de vote signés au préalable étaient confiés à des «démarcheurs» politiques chargés d’aller chercher des électeurs à leur domicile. Le sentiment d’avoir assisté à une élection bidonnée ne s’était effacé que des mois plus tard, au terme d’un nouveau scrutin confirmant la victoire de Thierry Cerutti, à nouveau candidat ce printemps. Ainsi, les militants ont une consigne: «Surtout ne pas toucher les bulletins», insiste Thierry Apothéloz dans l’arrière-salle d’une pizzeria convertie en quartier général. Pour l’heure, les enveloppes de vote ne sont pas encore parties, mais le porte-à-porte se poursuivra jusqu’au jour des élections. Dans les cages d’escalier, l’opération arrive à son terme. Bilan des deux militants: huit portes se sont ouvertes, l’accueil fut quatre fois positif, quatre fois hostile. Tout cela sera répertorié, comme les résidents absents chez qui il faudra repasser. Place désormais à un débriefing. En chemin, Ndieme Ndiaye utilise son manteau pour se protéger du violent orage qui s’abat. «Ce n’est pas facile quand les gens sont négatifs avant même qu’on ait pu leur parler.»

    Le vote des étrangers ne décolle pas

    «J’ai 8 ans, je vote dans ma commune.» Le slogan peut sans doute semer le trouble, mais il a le mérite d’être accrocheur. Il y a dix ans, 52% des Genevois acceptaient d’offrir le droit de vote pour les scrutins municipaux aux étrangers établis en Suisse depuis au moins 8 ans. Aujourd’hui, les chiffres de participation de cette catégorie de la population peinent à décoller. Raison pour laquelle l’Etat et l’Association des communes genevoises (ACG) ont lancé, hier, leur campagne de sensibilisation et d’information en vue des prochaines élections communales (premier tour:
    19 avril, deuxième tour: 10 mai). A travers des séances d’information, des stands au centre-ville et des slogans déclinés dans les sept langues les plus parlées à Genève, l’opération a pour
    objectif de stimuler la participation. Car entre 2007 et 2011, années des deux derniers scrutins municipaux, la participation des étrangers a baissé. Pour le premier des deux exercices, 27,2% des étrangers se sont exprimés lors des élections des conseils municipaux. Quatre ans plus tard, des valeurs plus basses étaient enregistrées (27%). Quant à l’écart de participation entre Suisses et étrangers, il a oscillé entre 12 et 16 points. En outre, les statisticiens ont pu constater que les Portugais présentent des taux de participation nettement au-dessous des moyennes, puisque seuls 15,3% de ceux qui en avaient la possibilité se sont exprimés en 2011. Cette année, 86 000 étrangers auront la possibilité de voter dans leur commune; ils représentent environ 25% du corps
    électoral.

    Luca Di Stefano